Derrière NAMASTEMAMANESS

Derrière le nom de NamasteMamaNess apparait Vanessa, rayonnante et engagée, qui a vécu sa première trentaine dans la frénésie Parisienne où elle travaillait dans le milieu du Marketing et de la Communication. Les évènements de la vie la poussent à s’installer à Annecy en 2012 où elle se construit peu à peu.

Cette soeurcière des temps modernes accompagne les femmes qu’elle rencontre dans leur éveil sacré en partageant toutes les ressources que sa boite à outils cosmique peut contenir et qu’elle a rassemblé au fil des enseignements qu’elle a acquis : Moon Mother, Professeur de Yoga , Doula, Reiki, Radiesthésie, Féminin Sacré, Tambour Chamanique, Litho thérapie, Cycle Féminin ….

Comment une Parisienne évoluant dans un univers où le ‘show off’ règne a-t-elle réussi à suivre le chemin intérieur lui permettant de vivre en communion avec sa réelle identité céleste ?

Le voyage débute en 2012 par un changement de son système de valeur après avoir vécu quelque temps à Marrakech, St Barthelemy ou Dubaï, où elle vit au paroxysme du monde des faux-semblants et où l’apparence est capitale. Cela ne lui correspond pas et elle le ressent profondément.  La transition continue par ce qui peut sembler banal : un changement de ses habitudes alimentaires. En entamant un régime sans gluten et sans lactose, Vanessa bouscule petit à petit dans un mode de vie qui s’apparente au mouvement ‘slow life’.

En adoptant ce nouveau style de vie, elle doit se confronter aux jugements perplexes de ses collègues ou de son entourage. Et cela va pousser encore plus loin sa prise de conscience, car, plus elle doit se justifier aux yeux des autres, plus elle multiplie les sources d’informations et se nourrit d’un savoir qui la construit.

Vient ensuite la pratique du Yoga qui lui donne les clés de l’Ecoute de soi et de ses sensations. Vanessa expérimente différents types de Yoga dont ceux tournés vers le Féminin. En 2017, son travail de guérison se poursuit et elle s’adonne avec passion à la pratique du Yoga. Cette même année, alors qu’elle travaille dans le domaine du Marketing en Suisse, elle plonge dans un burn out qui n’est pas sans lien avec son travail de guérison.

Elle change alors de cap pour se former comme professeur de Yoga et comme Doula avec des formations qui l’emmènent aux Etats-Unis et au Canada. Ces formations, et toutes celles qui suivront, seront transformatrices. Elle apprend à être dans le ressenti et acquiert une conscience énergétique et réparatrice.  La même année, elle rencontre Damien, son compagnon avec qui elle aura un enfant en 2018.

Aujourd’hui Vanessa continue son apprentissage et  surtout partage son savoir en tant que Doula mais aussi dans le cocon magique de YoniMoon qu’elle a co-crée en Novembre 2019.

>> Peux-tu nous expliquer qui se cache derrière YoniMoon ?

YoniMoon est née durant un échange autour d’un café avec Anne-Flore. Elle est naturopathe spécialisée dans les questions liées à la conception et à la fertilité. Nous nous demandions comment nos parcours pouvaient s’allier au mieux et c’est ainsi que l’idée de créer un centre dédié à la Femme et à la Naissance est née. Ce projet a pour dessein de rassembler des Femmes à la découverte de leur Yoni, de leur féminin et de se réapproprier leur nature cyclique dans un espace de créativité et de partage.

Nous nous rassemblons tous les mois lors de rituels autour de la Pleine Lune par exemple, ou alors durant des Cercles de Femmes. Durant ces évènements, nous apprenons aux Femmes à se reconnecter grâce aux savoirs sacrés et ancestraux.

>> Tu exerces en tant que Doula depuis quelques années maintenant.

Pour moi, la première fois que j’ai entendu parler de Doula, j’imaginais une femme un peu magique/mystique qui était là pour accompagner les femmes dans leur grossesse. Peux-tu nous expliquer que ce signifie être Doula et est-ce quelque chose que l’on est depuis toujours ou est-ce qu’on le devient et comment?

Etre Doula est avant tout l’accompagnement du féminin. La maternité est l’une des portes d’entrée pour se reconnecter à soi et  pour mettre en place cet accompagnement. On devient Doula après une formation professionnelle qui permet l’accompagnement informatif et émotionnel, quel que soit le projet de naissance des parents, médical et non médical, jusqu’à la naissance et même après. Le but étant de ramener de la douceur dans l’expérience de la maternité. Pour ma part, j’ai suivi la formation en même temps que ma grossesse. Cela m’a permis d’observer avec plus de recul ce qui se passait en moi durant cette période.

>> Le rôle d’une doula peut-être apparenté à un accompagnement alternatif, commet cela est perçu lorsque tu accompagnes des parents pour un accouchement en clinique/hôpital ? Comment se passe la cohabitation avec les équipes médicales ?

Cela dépend des établissements. La cohabitation médicale/doula se passe particulièrement bien à St Julien par exemple.

Pour que la promiscuité avec les équipes soignantes se passe au mieux, il faut savoir trouver sa juste place : trouver le bon équilibre afin d’ être disponible à la fois pour les parents et pour l’équipe médicale.  La présence de la doula va permettre au conjoint de vivre l’immersion dans la naissance avec moins de pression également.

Et cet accompagnement de la doula rassure l’équipe médicale car ils savent qu’à tout moment il y a quelqu’un avec la Maman.

>> Pour parler de ton parcours personnel, on voit sur ton compte Instagran ton expérience d’accouchement à la maison, ton attachement au maternage et l’importance que tu portes au dicton ‘il faut un village pour élever un enfant’. Est-ce que c’est ça être une Maman instinctive pour toi?

Pour vivre une maternité instinctive il faut pouvoir se reconnecter à soi et se faire confiance. Il faut redécouvrir ce que la nature a prévu.

La naissance et le quatrième trimestre de la grossesse font resurgir des instincts primitifs forts. En tant qu’animaux, nous pouvons nous reconnecter à notre côté primal et accepter notre côté bestial pour être des parents instinctifs. Et cela peut se traduire par se mettre en retrait, poser son enfant en peau à peau, s’autoriser à vivre nu, le toucher, se rassembler, donner la part belle au rôle du Papa, ….

Pour ce qui est de l’expression ‘il faut un village pour élever un enfant’, cela fait écho au temps où nous vivions en tribu primitive. Tout le monde s’occupait du bébé pour ne jamais laisser pleurer un enfant. Car un enfant qui pleurait était source de danger pour la tribu entière. Aujourd’hui le rôle de la tribu est supporté par les parents seuls, d’où la nécessité de reconstituer notre tribu notamment avec l’aide que peut apporter la doula.

>> On a bien compris que ta soif d’apprendre sur toi puis de partager ces outils aux autres est insatiable.  Quels sont tes futurs projets ?

Je souhaite soutenir les Associations d’Allaitement afin d’accompagner des parents dans le maternage proximal.

Je désire également apporter encore plus mon soutien aux femmes victimes de violence sexuelles en leur proposant des outils de guérison comme les soins de guérison énergétique.

Et puis toujours, il y a l’organisation de nombreux Cercles de Femmes et des retraites de Yoga !



Pour découvrir Vanessa :

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