Photographie portrait mise en avant : © Camille Brunelet
Portrait de Sabrina Perrin, Psychogénéalogiste et coach de vie.
Si tu devais résumer ton parcours en quelques mots, avant l’ouverture de ton cabinet ?
Je pense que j’étais destinée à être psychogénéalogiste ! Depuis toujours je m’intéresse aux gens et à l’intergénérationnel. J’ai toujours aimé côtoyer les personnes âgées, recueillir leurs histoires et faire le pont entre eux et les autres générations.
J’ai compris tôt que l’on est le produit multifactoriel d’une histoire qui nous dépasse.
Après 2 années de médecine, je m’oriente vers des études de lettres. Je vais jusqu’au doctorat puis je me tourne vers l’enseignement du français et du latin (langue et civilisation latine). En parallèle je suis tombée enceinte ; cette grossesse a ouvert une brèche en moi, qui m’a invité à aller creuser un peu dans qui j’étais. C‘est ce qui a ouvert pour moi la boite de Pandore.
A 40 ans, je fais un gros burn-out et je rencontre un thérapeute qui travaillait en transgénérationnel et ça a été une révélation ! J’ai pu expérimenter un certain nombre d’outils. “Ne pas savoir et passer à autre chose, ça ne fonctionne pas”.
A l’issue de ces séances, je décide de me former.
Je suis certifiée psychopraticienne, analyse transgénérationnelle et psychogénéalogie.
Si tu devais pitcher ton entreprise et sa plus-value ?
J’ai eu assez vite besoin d’un lieu dédié et j’ai ouvert mon cabinet le 15 août 2024 à Cruseilles. Je travaille en présentiel et en Visio. Pour l’instant je garde ces deux casquettes ; prof et thérapeute.
La psycho généalogie émet l’hypothèse que notre vie serait influencée par les expériences de vie de nos ancêtres. Des évènements vécus par nos ancêtres peuvent orienter nos choix, nos cellules ont cette mémoire-là.
Les gens viennent pour un problème professionnel, personnel, de santé, des difficultés financières… Il faut avoir envie de fouiller son passé ; les personnes consultent pour comprendre ce qui bloque, ce qui les empêche d’aller bien.
J’ai développé une méthodologie pour travailler sur le sens des mots. On définit ensemble les mots utilisés ; quelle résonance ils ont pour eux et pour moi ?
A la 1ère séance, les patients arrivent avec un “arbre minute” qui me permet de voir comment et où ils se situent dans leur famille. Puis ils ont un questionnaire plus poussé pour lequel ils doivent questionner leur famille sur les générations d’avant.
Ensuite, avec ces infos, on fait un 2ème arbre généalogique, avec lequel ils comprennent mieux dans quel système familial ils sont.
Entre chaque séance, beaucoup de choses émergent, des prises de conscience se font. Et je demande alors au patient de poser des actes symboliques, des actes libératoires.
Mon mantra est : “Il n’y a pas de guérison sans vérité.”
Quels sont tes projets à venir ?
Le 1er Novembre à 19h, je donne une conférence sur le thème : “Grossesse et transgénérationnel” à la librairie Delphica qui se situe Boulevard Georges-Favon à Genève.
Où les lectrices peuvent-elles te retrouver ?
▽ Instagram : https://www.instagram.com/sabrina.renaissance
▽ Facebook : https://www.facebook.com/Misacle
▽ Linkedin : https://www.linkedin.com/in/sabrina-zanoun-perrin-5911a323b
▽ Site : https://www.pg-st-julien.com/
Laisser un commentaire